Chacun son café
ACT FOR NOUN : du café pour le climat
Le café est un enjeu stratégique pour le climat, la biodiversité et les populations parce qu’il est
cultivé autour de la ceinture tropicale dans les zones de grandes forêts primaires, puits de carbone
et réserves de biodiversité; que ses 2,5 milliards de tasses quotidiennes en font une matière
première convoitée (2e rang mondial dans les échanges commerciaux derrière le pétrole) et que
100 millions de fermiers en zone rurale et en situation de vulnérabilité en dépendent. La culture
du café est dans l’équation de la mise sous pression des terres disponibles : une concurrence et
des tensions accrues entre forêts, cultures pour l’alimentation locale, pour l’exportation, besoins
alimentaires liés à la croissance démographique mondiale, urbanisation galopante, et
besoins énergétiques toujours croissants (biomasse).
Voter pour ce projetChoisir un café, c’est choisir entre deux modèles de production agricole. Le plein champ, facteur
aggravant de déforestation, impacte les écosystèmes et leur biodiversité : une agriculture
mécanisée et carbonée qui ne laisse aucune place aux besoins des populations locales (logement,
alimentation, revenus, médecine traditionnelle). L’agroforesterie, sans engrais et pesticides de
synthèse, qui allie grands arbres de couvertures, arbres fruitiers et culture vivrière pour former un
écosystème ; une agriculture décarbonée qui participe à l’autonomie alimentaire et aux besoins
des populations locales.
Notre proposition, changer de modèle avec un café qui contribue à développer la culture de café
d’agroforesterie en permaculture, entraîne les entreprises et leurs collaborateurs vers les ODD, et
diminue l’empreinte carbone pour aller vers la neutralité collective